Live Report Le Rock dans tous ses États 2012

29 et 30 juin. Selon le calendrier, l’Été vient de commencer. C’est aussi en ce week-end qu’à lieu la 29ème édition du festival Le Rock dans tous ses États (RDTSE ou Le Rock pour les intimes). Pour ceux qui ne savent pas où il se trouve, c’est à Évreux. Mais une question revient fréquemment « C’est où Evreux ?? ». C’est une charmante ville de Normandie située entre Paris et Rouen qui, le temps d’un weekend, accueille des artistes tels que Cypress Hill, Manu Chao, Stuck in the Sound, Crystal Castles, Gold Panda et bien d’autres. Pour Bath-Art je fais le déplacement, et ça s’annonce grandiose !

 

Vendredi 29 juin

Après une brève escale à mon appartement Caennais, je prends la direction d »Évreux. Entre temps je vais tomber sur un Belge qui n’arrive pas à passer la barrière de péage une fois, puis me taper trente bonnes minutes de bouchons dans le centre d’Évreux.

Arrivée sur le parking j’ai l’agréable surprise de tomber sur les collègues de la Nonante Team, rencontrés à Dour. Je leur passe le bonjour puis je vais retirer mon accréditation. Il y a déjà la queue à l’entrée du festival qui est commencé depuis deux heures maintenant. Retour au parking car le camping est complet. J’entends au loin le concert de Bomba Estereo. Dommage j’avais bien aimé leur performance à Dour l’an dernier.

L’objectif est d’arriver sur le site pour le début du concert de The Rapture. Pas facile car un ami accro au Ricard me retient pour l’apéro. Je loupe 25 minutes des Rapture. Le groupe joue devant un public qui a répondu présent. Un bon nombre de morceaux du dernier album est joué, dont How Deep Is Your Love, mais on peut aussi entendre House of Jealous Lovers. Parfait pour entamer la soirée, rendue quelque peu fraîche par le vent.

Le moment est venu pour Crystal Castles d’entamer son live. Alice Glass n’a pas l’air autant en forme que pendant certains autres concerts. Elle n’a pas du se droguer assez ! Bref, le live est sympa mais je m’attendais à quelque chose de plus dingue encore.

Tout le monde se rue ensuite vers la grande scène pour accueillir Manu Chao. Un incident technique me permet de voir seulement vingt minutes de son concert avec les musiciens de La Ventura. Dommage j’aurais bien aimé resté plus longtemps. D’après les échos que j’en ai eu, la prestation aurait été mieux avec plus de cuivre.

Je n’ai également pas vu le live de Chinese Man, qui selon les propos d’une amie était top, même si ce n’est pas mon style de musique.

Samedi 30 juin

Il est 10 heures, le réveil se fait sous un magnifique soleil. De bonne augure avant d’attaquer la grosse journée de concerts…et les premières bières. 13H30, j’entame mon chemin pour aller récupérer un pass, qu’on m’a volé (ou que j’ai perdu) la veille. Puis je vais rejoindre des amis au camping. Ici, c’est le lieu des solides et des alcooliques. On pourra toujours regretter un certain excès, mais se baigner à six dans une mini piscine gonflable on ne le verrait sûrement pas si la jeunesse était sobre. Je croise donc des champions un peu partout. Mention spéciale aux cuistots rugbymen ; le repas qu’ils m’ont servi était délicieux !

Le camping

Bon Thibautz c’est pas le tout, mais il faut aller sur le site car les concerts sont commencés. Petit tour par le VIP avant d’aller voir Gold Panda. Ça tombe bien je retrouve du monde, et Magic derwin Panda arrive. J’avais pris une claque à Dour. Cette fois ci je ne retrouve pas l’effet de surprise, mais son Electronica reste très bonne, notamment son fameux « You ».

Je regarde ensuite Stuck In The Sound, que j’ai croisé plus tôt dans la journée. Ils font un bon concert.

Viens le moment de 1995, j’en profite pour faire un arrêt aux stands, et me poser sur l’herbe du site. C’est toujours mieux que de la boue, merci à la météo qui reste clémente tout au long de ce week-end, à part une ou deux averses. A ce moment mes soi-disant amis profite de mon état d’ébriété avancé pour m’arracher et déchiqueter mes chaussures. Je vais donc finir le festival pieds nus.

La deuxième tête d’affiche du festival entre en scène. J’ai nommé Cypress Hill. Du bon Hip Hop, les mecs sont en forme. La foule aussi, qui agite les bras au rythme des MCs. Ensuite je loupe Brian Jonestown Massacre. Ne me demandez pas pourquoi, moi même je ne le sais pas. Mais bon, il semblerait qu’ils étaient inexistants. Il reste une heure avant le passage de Squarepusher. Je patiente (toujours pieds nus) devant la scène tandis que Two Door Cinema Club jouent au loin.

Pour en revenir à Squarepusher, il fait une date quasi unique en France, l’autre étant à La Route Du Rock en août (meilleur festival rock en France, il faut le dire). Sachant cela, je ne veux absolument pas le louper. Il est 1 heure du matin, les lumières de la scène s’éteignent. Un mur de LED s’allume, et voici Squarepusher pour un live Warpien, ou Aphex Twinien, c’est comme on veut. Le show visuel est impressionnant. Le producteur casqué, qui pourrait faire penser à Daft Punk, la guirlande en plus sur la visière, nous assomment avec son électro expérimentale et breakbeat. Je suis ravi, tout comme la plupart des gens. On ne voit pas la fin arriver, et on en redemanderait bien.

On approche de la fin du festival, sniff. Le groupe qui à l’honneur de clore les débats mais pas les ébats est sans aucun doute pour moi LA claque du festival. Factory Floor. C’est psyché, électro, avec des pointes de rock. Que dire de leur intro fantastique qui t’emmène sur une autre planète. Bref c’est parfait, mais un peu court.

Voilà, cette 29ème édition touche à sa fin. Seul le camping, reste animé, pour quelques heures encore, malgré une sécurité qui aurait mieux fait de rester discrète…

Ce que je vais retenir de ce festival, c’est la programmation éclectique et osée pour certains groupes. Ça fait du bien de voir des groupes qui ne sont pas programmés dans les autres festivals. Mais nous amateurs de musique on aime le risque, voilà pourquoi on a explosé le record d’affluence ! De positif, il y avait également le champagne, la Boris Bold, le Ricard, les belles filles, et les bénévoles super sympas. J’ai déjà envie d’y retourner !!

Thibautz

À propos de bathart

Tony et Sylvain fous de musique, de ciné, et un peu de tout, vous présentent leurs chroniques.

4 réponses à “Live Report Le Rock dans tous ses États 2012

  1. Tibor Kovacs

    On pourrait autrement qualifier le style de Factory Floor de nu new wave, mais bon…

  2. johnny got his warm gun

    Tes gola de soirée ?

  3. Tibor Kovacs

    mes gola de soirée je les ai toujours, meme si elles sont pleines de terres

  4. escobar56

    T’es rentré pieds nus ?

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Bath-Art

Un soir de novembre 2010, Tony et Sylvain ont l'idée de créer un blog. Ainsi, ils vont combiner leurs passions : la musique et le cinéma. Très vite, Thibaut va les rejoindre et ainsi s'occuper des live-reports. Puis un peu plus tard Brice étayera la rubrique ciné, alors que Lisa sera chef de la rubrique Art. Et ouais rien que ça ! A noter qu'il y a également d'autres collaborateurs parfois. Bonne lecture à vous et n'hésitez pas à nous suivre sur la page Fb ou sur Twitter pour ne jamais perdre le fil, bande de bath-art !

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